Et en serbe, tu fais des progrès ?

On peut pas vraiment affirmer que je progresse. Disons que j’ essaie de former des phrases avec les mots dont je dispose en les assemblant tant bien que mal (surtout mal).

Il y a en serbe, sept cas de déclinaison, trois genres avec des déclinaisons différentes, et se greffe par là-dessus la notion des animés et inanimés.

Du coup, faut trouver la bonne terminaison pour chaque nom, chaque adjectif, c’est le bordel.

Les verbes, quant à eux, vont par deux. Perfectif ou imperfectif. C’est le bordel aussi.

Ensuite l’accent est tonal, montant, descendant, faut voir… (moi je ne vois pas trop) et tonique (mais je ne sais pas trop où).

Donc je baragouine un truc terrible que je locute à vitesse d’escargot arthritique. De toute façon, on s’en fiche puisque je ne comprends pas la réponse, que je suis obligée de les faire répéter quatre fois, les autochtones, que je les menace du pire s’ils ne parlent pas très mais alors très len te ment en ar ti cu lant.

Une petite vidéo valant mieux qu’un long discours… je vous laisse découvrir l’ampleur de mes progrès….

Sinon, il pleut, il fait moche, on annonce de la neige sur les hauteurs, alors maison, coucouche panier, papattes en rond.

Publié par l'excédée

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5 commentaires sur « Et en serbe, tu fais des progrès ? »

  1. Oui je reçois tout mais là quand tu parles serbe ( c’est exactement du russe d’ailleurs) tu es où ?
    Mille mille bisous de ton Alice

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  2. Je suis dans une petite maison entre « Spuz » et  » Danilovgrad ». J’attends une météo plus clémente (je vois que ce matin, le massif montagneux que je vois depuis la fenêtre qui est mon indicateur s’ est à nouveau recouvert de neige). Ici, il peut faire 20° en bord de mer et -2° à l’intérieur des terres.
    Pour la grammaire des noms, c’est le même principe qu’en russe effectivement. Il y a aussi du vocabulaire commun, mais moins que je ne le pensais au début. Et puis il a une espèce de glissement « dyslexique »,ex : le « bce » russe est devenu « sve ». Ou alors, le mot n’a pas le même sens. En fait, c’est proche et trompeur. il y a plein de faux amis. La syntaxe verbale est complètement différente, En serbe on dit : « je dois que j’allume le poêle », on n’utilise quasiment jamais d’infinitif.
    Je pense que je ne parlerai jamais correctement cette langue, mais c’est pas grave, ça m’amuse d’essayer de me faire comprendre.
    Je te smouicke,
    ta grenouille

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  3. En même temps, les langues balkaniques ont quelques mots en commun: en slovène, en bosnien, en serbe, en croate, il y a toujours les « Zdravo », « hvala », « molim vas »… Faudra que j’apprenne deux ou trois trucs en monténégrin pour le mois de mai!

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  4. – živeli ! (à la tienne !)
    – kako ste ? (comment ça va) auquel il faut répondre : kako ste vi ? (comment ça va, vous?) formule de politesse indispensable quand on croise une connaissance.
    – dobar dan ! (bonjour) et vidimo se (à bientôt)
    et pour être à la hauteur de ma réputation :
    htjela bih da pijem rakiju (j’aimerais bien boire une rakija) htjio bih da pijem (au masculin…)
    Avec ça, t’es paré.

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