(Zone bleue, parce que cette fois, j’ai aussi pris des photos de la baie.)
Bon, y a semble-t-il eu un gros bug avec le diaporama. Kaslan’ tyenn’, je recocommence !
Comme prévu, vendredi, je suis retournée explorer les autres hôtels détruits au sud de Dubrovnik. En fait, ce n’est pas très loin de chez moi. La route la plus rapide m’a fait passer, hasard des frontières et mystères de Dayton, du Monténégro à la Bosnie, de la Bosnie à la Croatie. Tout cela en moins de deux heures.
J’ai finalement trouvé, en faisant à nouveau le tour du « grand hôtel », le tag qu’on m’avait mentionné et que j’avais trouvé si pertinent.

Les bâtiments abandonnés en béton, c’est triste. Juste des gros blocs qui se ressemblent un peu tous au final. Ici aussi. Des couloirs, des chambres aux salles de bain explosées pour récupérer les lavabos ou les baignoires, les gaines électriques qui pendouillent, des gravats.
L’intérêt peut être : l’architecture, comme celle de « la soucoupe » par exemple ; la situation du bâtiment ; quelques éléments particuliers : verrière, piscine, etc… et aussi, mais surtout de pouvoir imaginer ces lieux quand ils étaient remplis de monde, avec des barmen en veste blanche, des ascenseurs qu’on attend, des clefs de chambre qu’on dépose à la réception, le sac de plage sous le bras.

Et puis, il y a aussi la façon dont la végétation prolifère, même dans le béton.
Les quatre hôtels que j’ai arpentés sont immenses :
– le Pelegrin Hotel c’est 1 419 lits
– le Kupari Hotel, 2 554
– le Goricina Hotel1, 4 162
– le Goricina Hotel2, 5 352
(ces deux derniers sont communicants, on se retrouve donc avec une structure où près de 10000 personnes étaient accueillies. )
Ça commence à faire un sacré paquet de chambres, d’étages, de couloirs, d’ascenseurs, d’escaliers. Les halls, salons, salles de restaurant sont à la mesure de tout cela. Détruits, pillés, pilonnés, saccagés.
Alors, voici le best-of de mes coups d’œil. Dans l’ordre Goricina 1, Goricini 2, Kupari, Pelegrin. ( « où est Charlie ? »)
Je voulais aussi aller voir la villa et les deux petits hôtels, plus au nord ouest. Impossible, c’est devenu une zone militaire interdite d’accès. Je veux bien caracoler dans les gravats et éviter les trappes de visites ouvertes dans des couloirs sans lumière, mais pas me coltiner les militaires et les fils de fers barbelés de trois mètres de haut.Comme quoi j’ai encore quelques minutes de lucidité par jour.
(ah, oui, j’ai commencé à rajouter un filigrane sur les photos du site, cfmlv, juste parce que ça va traîner sur le web)
Comment c’est devenu, c’est ouf…
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C’est fou et c’est triste. Toujours mélancoliques, ces endroits abandonnés. Je suis contente d’y aller et toujours pensive quand j’en reviens.
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Sacrée capacité d’accueil !
PS : Charlie est dans la salle de bain
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Ah zut ! j’ai encore perdu ! 🙂
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