Zone

Comme c’est le week-end, je fais ( presque) comme tout le monde. Presque…
je suis allée récupérer la balayette, les pinces à linge, mon maillot de bain dans mon véhicule, toujours chez le dépanneur, à perpet les oies.
De retour au camping, j’ai fait le ménage dans la tente, réorganisé le coin cuisine-d’eté.( Ah ahhhh), installé un fil pour étendre le linge, fait une petite lessive, étendu tout ça.
Après, je me suis dit que des centaines de gens venaient là en vacances, que ça devait être chouette d’être ici, qu’il fallait que je prenne mon mal en patience.
Donc, je me suis mise en short.
J’envisage même un bain de mer en fin de journée, quand tous les allemands cuits façon homards auront réintégré leurs camping cars à 80000 boules, pour s’étaler de la Biafine.

Sinon, hier matin, zonant sous la flotte avec ( ou à cause de ) mon clébard chéri à la recherche d’un endroit où le lâcher enfin, je suis tombée sur le genre d’endroits qui me font frétiller. Un spot. Une zone. Une trentaine de petits cabanons en dur, plus une sorte de petit immeuble, volontairement detruits, puis saccagés, puis tagués. Seuls quatre semblent encore habités. J’ai trouvé des traces de réseau d’eau, d’un bâtiment pour l’électricité,  très ancien. Bref, pas de la construction sauvage.
Le tout plus ou moins ceint par un reste de clôture.

Vu la situation, à 50 m de la mer, j’ai imaginé un projet immobilier avec expropriation, un projet qui traîne, est en attente, en suspens ou abandonné.
Va falloir que je me renseigne.
J’y suis donc retournée hier soir pour prendre des photos.

Et même deux films de 15 secondes au moins.

Je fais de féroces progrès en croate. Je sais commander une bière pression et demander un cendrier. Maintenant que je maîtrise ça, ça serait con de cesser de boire et de fumer.

Le chien vous embrasse, moi aussi.

A demain, ptet’